Cowboy vs VanMoof Electrified S2 : duel au sommet pour vélos électriques connectés
Sep 27, 2019
Les deux meilleurs VAE du moment s’affrontent dans un match au cordeau. Qui du VanMoof Electrified S2 ou du Cowboy (2019) peut-il prétendre au titre de meilleur vélo électrique pour la ville ?
Parmi les dizaines de vélos électriques qui sillonnent les rues, il en est deux qui passionnent plus que de raison. Le Cowboy (2019) et l’Electrified S2 de VanMoof ont chacun une base de fan très convaincue de la supériorité de son poulain. Il n’y a pas que les performances qui rapprochent ces deux VAE, il y a également leur conception (ils sont tous les deux connectés) et leur positionnement urbain et branché. Afin de départager les deux prétendants les plus sérieux au titre du meilleur vélo connecté pour la ville, nous les avons opposé dans un duel sans concessions.
Design : l’école hollandaise face à la belge
Tout oppose Cowboy et VanMoof d’un point de vue esthétique. Et pour cause, chacun à une vision propre de ce à quoi ressemble le vélo électrique urbain parfait. Chez VanMoof, le S2 s’affirme par l’épaisseur de ses tubes, un cintre immense et la dissimulation complète de la batterie. Comme chez l’adversaire, les feux avant et arrière son intégrés dans le cadre et rien ne dépasse du guidon si ce n’est les poignées de frein et le fameux bouton boost. Seule coquetterie apparente : l’écran LED matriciel à même le cadre, indiquant la vitesse et l’état de verrouillage. La géométrie du S2 invite le cycliste à adopter une position très droite avec les épaules en arrière et la tête bien relevée. De fait, la conduite est plus souple et plus reposante.
Design : l’école hollandaise face à la belge
Tout oppose Cowboy et VanMoof d’un point de vue esthétique. Et pour cause, chacun à une vision propre de ce à quoi ressemble le vélo électrique urbain parfait. Chez VanMoof, le S2 s’affirme par l’épaisseur de ses tubes, un cintre immense et la dissimulation complète de la batterie. Comme chez l’adversaire, les feux avant et arrière son intégrés dans le cadre et rien ne dépasse du guidon si ce n’est les poignées de frein et le fameux bouton boost. Seule coquetterie apparente : l’écran LED matriciel à même le cadre, indiquant la vitesse et l’état de verrouillage. La géométrie du S2 invite le cycliste à adopter une position très droite avec les épaules en arrière et la tête bien relevée. De fait, la conduite est plus souple et plus reposante.
Vainqueur : Cowboy
S’il est très difficile de départager les deux VAE d’un point de vue purement esthétique, chacun ayant adopté une approche très différente, il faut tout même souligner que les choix de Cowboy correspondent davantage à un usage urbain. Le petit guidon et la taille réduite du vélo belge lui permettent davantage de se faufiler entre les voitures. Et que dire de la batterie amovible. Là aussi un choix judicieux chez Cowboy dans la mesure où tout les utilisateurs n’ont pas un garage à disposition pour charger leur monture. Le Hollandais pourra toujours arguer qu’il permet d’avoir la tête moins dans le guidon, il n’empêche qu’au moment où il faut le porter sur trois étages cet argument pèse moins lourd que ses 19 kg.
Equipement : les freins font la différence
Aussi connectés soient-ils, les VAE de nouvelle génération restent dépendant de leur partie mécanique. Il peut donc être judicieux de les confronter sur l’équipement d’autant plus que celui-ci détermine en grande partie la qualité d’un vélo. Notons que dans les deux cas, il n’y a pas de faute majeure. Que ce soit pour les pneus (Panaracer Gravelking chez Cowboy et Schwalbe Big Ben chez VanMoof), les jantes ou encore la selle, les deux constructeurs ont fait des choix judicieux.
Le même gage de sérieux est perceptible dans le choix des batteries, qui offrent des performances similaires, soit environ 60 km lorsqu’elles sont vraiment sollicitées. Là où les deux concurrents diffèrent, c’est sur la transmission. VanMoof fait dans le classique avec une chaîne (bien camouflée derrière un cache en plastique) mais Cowboy opte pour une courroie, qui a l’avantage non seulement de ne pas salir, mais aussi de ne pas nécessiter d’entretien.
Finalement, c’est sur les freins que les deux constructeurs s’opposent. VanMoof opte pour des freins à disques mécaniques, plus faciles à entretenir, alors que Cowboy fait le choix de la performance en dotant son VAE de freins à disques hydrauliques. Enfin, s’il fallait être tatillon (et nous le sommes) nous pourrions également reprocher au Hollandais le choix de pédales en plastique bas de gamme qui ne demandent qu’à être changées.